Avis Credo II – Critique

by Arcadian
4.8/5 - (24 votes)
  • résumé pour paresseux
  • Noter
  • Avantages et inconvénients

Toujours en 2015, quand il est sorti en salles Credo – Né pour se battreun film qui servirait en quelque sorte de suite dérivée / spirituelle de la franchise classique Rocheuxde nombreux fans du célèbre boxeur incarné par Sylvester Stallone regardait avec une certaine méfiance ce mouvement de vouloir faire revivre une histoire qui avait déjà été si bien close dans les salles.

Cependant, après la sortie du film, nous avons vu que credo ce n’était pas seulement une continuation ou une tentative de profiter d’un nom déjà bien connu, en fait, c’était le début d’un passage de relais à une nouvelle génération, qui allait faire ses premiers pas et construire sa propre identité. Credo II c’en est la réalisation.

Depuis son premier film, la franchise Rocky n’a jamais été consacrée à la boxe et, heureusement, Creed II n’est pas différent non plus. Nous revenons pour suivre l’histoire de credo d’adonis (Michael B. Jordan), fils du célèbre champion Apollo Creed, qui a décidé de suivre la carrière de boxeur de son père et est finalement devenu champion du monde de boxe. Mais juste au moment où il pensait qu’il était enfin à son apogée, un nouveau challenger apparaît, Victor Drago (Florian Munteanu), fils de Ivan Drago (Dolph Lundgren), un lutteur partiellement responsable de la mort d’Apollon.

En lisant ce bref synopsis, il est facile d’imaginer que l’intrigue suivra un arc de revanche, où Adonis cherchera à honorer le nom de son père en réalisant ce qu’il est mort en essayant. Mais contrairement aux apparences, Creed II n’a absolument rien à voir avec cela. Le film réalisé par Steven Cape Jr. utilise la boxe pour parler d’héritage, de rédemption, de courage et surtout de paternité.

Dans les trois intrigues différentes du film, nous avons la paternité comme élément central, vue sous trois angles différents. Le premier et le plus clair de tous est celui d’Adonis qui, en plus de porter tout l’héritage de son père, doit se préparer à commencer à fonder une famille avec bianca (Tessa Thompson), encore plus avec l’arrivée de sa petite fille.

ensuite nous avons Rocky Balboa, qui est une nouvelle fois magistralement interprété par Sylvester Stallone, apportant une charge dramatique encore plus grande à un personnage qui vit un dur dilemme de paternité. Alors que Balboa essaie toujours d’aider Adonis, il est incapable de se rapprocher de son propre fils et se reproche constamment son manque de courage, surtout après la naissance de son petit-fils, qu’il n’a même jamais pu visiter.

Enfin, on a la relation Victor Drago comme ton père, Ivan Drago, qui est étonnamment l’une des meilleures choses à propos du film. Très tôt, nous apprenons que la vie d’Ivan Drago a été pratiquement détruite après sa défaite en Rocheux IV et maintenant, plusieurs années plus tard, Ivan projette dans son fils tout ce qu’il ne pouvait pas être. Mais contrairement à ce que l’on a vu dans le film de 1986, qui servait essentiellement de propagande pour la guerre froide, Viktor Drago n’est pas seulement un soldat soviétique sans sentiments, le personnage incarné par le nouveau venu Florian Munteanu il est extrêmement introspectif et porte continuellement le poids du dépassement de son père.

Même relativement simple, la grande magie du scénario est d’utiliser chaque combat comme une métaphore du drame personnel des personnages, voire de chacun d’entre nous. Dès le début, l’archétype de dépassement qui guidera l’histoire principale est déjà clair, car nous parlons toujours de Rocky « et il ne s’agit pas de savoir à quel point vous pouvez frapper, mais à quel point vous pouvez le prendre et passer à autre chose ». Mais le film va encore plus loin, car pour encaisser chaque coup et se relever à chaque fois que vous touchez la toile, vous devez savoir exactement pourquoi vous vous battez.

Et c’est à ce moment-là que Creed II surpasse les films de la franchise Rocky, offrant un résultat mature, qui ne concerne pas seulement le gagnant et le perdant, mais aussi le fait de pardonner votre passé et de suivre votre propre chemin sans ces liens.

En parlant d’aspects techniques, le film est aussi bien exécuté que son prédécesseur, bien que Caple Jr. être moins audacieux avec la caméra par rapport à Ryan Coogler, les combats sont toujours spectaculaires, chaque coup de poing étant ressenti par les spectateurs. Déjà la photo de Kramer Morgenthau se démarque surtout dans la fameuse séquence d’entraînement, où le cinéaste profite du décor désertique pour utiliser des tons plus orangés, créant de véritables tableaux.

L’un des éléments qui brille le plus dans Creed II est sans aucun doute la bande son, mêlant différents genres, allant du Hip-Hop à l’Electropop, et passant même par des accords de musique classique. De plus, la bande son est un élément fondamental de l’intrigue, que ce soit dans les performances de Tessa Thompson qui relient Bianca à Adonis ou dans les paroles des chansons qui semblent correspondre parfaitement aux moments du film. Étonnamment, le film ne fait pas non plus appel à la partie nostalgique, la chanson classique de Rocky ne jouant essentiellement qu’une seule fois.

Respectant l’héritage de Rocky, Credo II parvient à créer sa propre identité, en utilisant la boxe non seulement pour parler de combats et de surmonter les obstacles, mais pour montrer que même le boxeur le plus fort a aussi ses insécurités et ses peurs. Et c’est précisément en les affrontant non pas comme des défauts, mais comme faisant partie de ce qui nous rend humains, que nous pouvons remporter la vraie victoire.

Résumé pour les paresseux

Après un premier film qui a servi d’amorce à un passage de relais, Creed 2 est l’incarnation de ce mouvement. Après ce qui a été fait par Ryan Coogler, le film de Steven Caple Jr. n’utilise pas la franchise Rocky comme une béquille, mais crée sa propre identité, utilisant la boxe pour parler d’héritage, de rédemption, de détermination et, surtout, de paternité. Apporter un résultat plus mature, qui nous incite à trouver la vraie raison pour laquelle nous nous battons.

Note finale

95

Apprenez-en plus sur nos méthodes d’examen en lisant notre Guide des avis.

avantages

  • Chimie entre Adonis et Bianca
  • Scénario simple mais bien arrondi
  • Aborder sous différents angles la paternité
  • Développement émotionnel constant de tous les personnages
  • Bande-son qui fait partie intégrante de l’intrigue

les inconvénients

  • Des combats un peu moins inspirés par rapport au film précédent

You may also like

Leave a Comment