Avis Le dernier Oricru en vaut-il la peine ? Analyse – Examen

by Arcadian
4.1/5 - (12 votes)
  • résumé pour paresseux
  • Noter
  • Avantages et inconvénients

Chaque début d’année, je suis habituellement les listes de lancement pour être au courant des titres les plus intéressants qui sortiront dans les mois à venir. Le Dernier Oricru a attiré mon attention dès la première fois, tant pour la proposition thématique qu’il promettait.

Le jeu est finalement sorti et j’ai enfin pu voir de quoi il s’agissait vraiment. Ici, je dois être honnête : je ne suis pas capable de résumer The Last Oricru en quelques lignes, car le jeu est un enchevêtrement d’inspirations différentes qui fait sens à certains moments, et à d’autres, pas tellement.

Très tôt, nous avons découvert que The Last Oricru ne disposait pas d’un système de personnalisation des personnages. Le joueur incarne Silver, un humain qui après un long voyage en suspension cryogénique, se réveille sur la planète Wardenian, pour se retrouver assassiné et se réveiller à nouveau devant un être extraterrestre.

Cet être extraterrestre nous explique alors que Silver ne peut pas mourir à cause d’un artefact qu’il porte avec lui. De plus, Silver découvre qu’une telle race s’appelle Naboru et qu’ils ont une alliance avec les Humains de Wardenia.

L’ambition de The Last Oricru d’essayer de créer un arrière-plan solide pour que l’histoire se déroule est louable. Cependant, le sentiment que nous avons est que le jeu coule sous le poids de sa propre intrigue.

En parcourant les premières cartes du jeu, nous voyons des races intéressantes comme les Ratkin, qui sont essentiellement des rats géants asservis et marginalisés par les Naboru. La conception de ces êtres est assez audacieuse et impressionnante, mais leur origine n’est pas du tout originale, puisque des êtres similaires apparaissent dans des franchises telles que Werewolf et Warhammer.

Les Ratkins ne sont en fait que le premier élément réinventé par l’équipe de développement de The Last Oricru. Le système de combat est une adaptation du genre soulslike, mais sans le même glamour et le même raffinement que les jeux de FromSoftware.

Sous certains aspects, combattre les ennemis est un peu plus dynamique, ce qui rend les combats plus rapides et moins « lourds ». En même temps, cette augmentation de vitesse me donnait l’impression de combattre quelqu’un à 1,10x, ce qui me mettait un peu mal à l’aise. Incidemment, il convient également de noter que The Last Oricru ne permet pas au joueur de choisir sa propre classe. Vous devez prendre Silver dans l’apparence par défaut et devenir un guerrier, que cela vous plaise ou non.

Les scénarios, en général, semblent également s’être inspirés de Dark Souls et autres, malgré un aspect beaucoup plus clair et plus vivant. Même ainsi, les visuels du jeu sont un peu boiteux… fades. Si l’on peut citer quelques scénarios qui sortent du lot, l’animation des personnages a beaucoup à voir avec un jeu PS3.

Malgré cela, The Last Oricru ne se catégorise pas comme un jeu soulslike. En fait, le jeu se vend comme un RPG et tente même de présenter quelques éléments intéressants typiques de ce style. L’un d’eux, par exemple, est la barre d’alliance, qui vous permet de choisir votre chemin en aidant ou en blessant certains personnages, scellant votre destin en fonction de vos choix. Encore une fois, rien d’unique, mais j’ai aimé la façon dont The Last Oricru a présenté ce mécanisme.

Si vous aimez les jeux multijoueurs, The Last Oricru vous aide à vivre le jeu ensemble de différentes manières. Vous pouvez soit jouer avec une autre personne en mode en ligne, soit même vous aventurer dans le mode écran partagé tant manqué.

Lorsqu’un joueur entre dans votre monde, il verra les conséquences de ses choix. C’est donc un excellent moyen de tester différentes combinaisons de choix entre les chemins proposés par The Last Oricru, sans avoir à tout rejouer.

Comme je l’ai mentionné ci-dessus, le sentiment de jouer à The Last Oricru est que le jeu avait un projet magnanime, créatif et cohérent, mais qui a été étouffé par des problèmes budgétaires ou quelque chose comme ça. Difficile de ne pas perdre son enthousiasme au fur et à mesure que le jeu se déroule et l’impression que l’on a est que les gens de GoldKnights voulaient trop en faire à la fois, et au final, tout est moyen.

Je n’ai vraiment pas aimé The Last Oricru. J’ai trouvé que c’était un titre déroutant, sans direction précise et qui n’amuse ni ne retient l’attention du joueur, malgré l’intrigue intéressante.

Résumé pour les paresseux

The Last Oricru est un jeu ambitieux qui ne présente pas ses véritables réalisations en ce qui concerne son développement. Avec une intrigue intéressante, le jeu cède sous sa propre « grandeur » offrant une expérience qui mélange plusieurs styles différents, sans nécessairement toucher aucun d’entre eux.

Note finale

47

Apprenez-en plus sur nos méthodes d’examen en lisant notre Guide des avis.

avantages

  • Scènes bien construites.
  • Intrigue intéressante.
  • Coopérative en général.
  • Système de choix et d’alliances.

les inconvénients

  • L’animation des personnages laisse à désirer.
  • Système de combat simpliste et ennuyeux.
  • Manque de personnalisation des personnages.

You may also like

Leave a Comment